Question:
Pourquoi Do Ré Mi Fa Sol La Si Do ?
2006-11-07 07:53:39 UTC
Nous devons cette appellation des notes au moine toscan Guido d'AREZZO (995–1050)

Toujours sur la même base...celle ou celui qui sera le plus proche de la réponse aura 10 points.
Dix réponses:
jbsprods
2006-11-07 08:04:14 UTC
L'origine du nom des notes de la musique occidentale — do ré mi fa sol la si — se trouve dans un chant grégorien. Ce chant — Hymne de Saint-Jean —, écrit en latin, présente la particularité suivante : chaque vers commence sur un ton plus haut que le précédent : ainsi les notes correspondantes furent-elles nommées d'après la première syllabe de chacun des vers.



C'est un moine nommé Guido d'Arezzo — né en Toscane à la fin du Xe siècle — qui eut l'idée d'utiliser ces syllabes : cette appellation s'imposa en lieu et place de la notation alphabétique, toujours en vigueur dans les pays de culture germanique ou anglo-saxonne[1].



Voici le chant en question, suivi de la notation musicale :



Ut queant laxis

Resonare fibris

Mira gestorum

Famuli tuorum

Solve polluti

Labii reatum

Sancte Iohannes



Traduction : « Pour que puissent résonner dans les cœurs détendus les merveilles de tes actions, absous l'erreur de la lèvre indigne de ton serviteur, saint Jean. »



La note si est arrivée plus tard dans l'histoire de la musique, car les premiers systèmes utilisés, dits hexacordes, ne comportaient que six notes écrites pour décrire pourtant les sept tons. Si vient des initiales de la dernière ligne du poème : S et I. Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle.



Le do (mot italien attesté depuis 1536) a été inventé pour remplacer ut, moins facile à énoncer en solfiant ; l'attestation de l'Arétin prouve que le mot n'a pas été inventé par Giovanni Battista Doni (première moitié XVIIe siècle) d'après la première syllabe de son nom. L'ut, jugé trop dur à l'oreille, a été transformé en do par Bononcini en 1673 — d'après le nom du musicien italien Doni.
2006-11-07 16:06:21 UTC
Les premières notations musicales à base de portées et de notes sont apparues au VIIIe siècle à Metz et à Saint-Gall (aujourd'hui en Suisse) à l'initiative des chanoines en charge du chant liturgique (ainsi appelle-t-on le chant qui accompagne les cérémonies religieuses).



Les musiciens ont d'abord utilisé des signes musicaux ou neumes en «campo aperto» sans ligne. Ensuite, pour aider les copistes à conserver les proportions verticales, on a introduit une, puis deux puis trois lignes.



Une main musicale



Guido d'Arezzo a ajouté une quatrième ligne à la portée et ce faisant, il a introduit un moyen mnémotechnique, la «main guidonienne», pour représenter les notes : dans ce système d'écriture, en effet, tous les degrés de l'échelle musicale peuvent être assimilables aux jointures et aux phalanges des cinq doigts de la main gauche ouverte.



Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de «gamme» aujourd'hui donné à son système de notation musicale.



Les notes étaient auparavant désignées par les premières lettres de l'alphabet. Pour désigner les notes qui prennent place sur les quatre lignes de sa portée, Guido d'Arezzo s'est servi des premières syllabes d'un hymne à Saint-Jean-Baptiste :



«UT queant laxis

«REsonare fibris,

«MIra gestorum,

«FAmili tuorum,

«SOLve polluti,

«LAbii reatum,

«Sancte Iohannes...



Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cet hymne, en effet, et le chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme. Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle et le ut, jugé trop dur à l'oreille, transformé en do par Bononcini en 1673.



La portée de Guido, étendue à cinq lignes, s'est généralisée très vite à l'ensemble du monde musical mais à la différence des Latins, les Anglais et les Allemands sont restés fidèles aux lettres de l'alphabet pour désigner les notes. En anglais, do ré mi fa sol la si devient : C D E F G A B.
michel 3.1416
2006-11-07 16:37:35 UTC
Merci Cléopatre , pour les réponses que ta question a induites(mince de participe passé avec avoir , induit ou induites ?)
2006-11-07 16:14:19 UTC
c mozart
philippe p
2006-11-07 16:06:40 UTC
pourquoi pas d'oscillatoires
2006-11-07 16:03:03 UTC
Lor'tie a tous dit desolé
Yahoopseudo
2006-11-07 16:00:26 UTC
OU C / D / E / F / G / A / B pour les anglo saxons :



L'écart de ton entre les notes est le même = > c'est pour les oreilles occidentales, c'est les écarts de ton qu'ils appréciaient.



Dans les pays du Magreb, en orient ou même plus prêt, les gammes sont différentes et ne comportent pas les mêmes écarts de ton ni le même nombre de note.



Il y a plein de gamme différentes qui comportes toutes leurs propres écarts de ton et leur propre nombre de note.



Gamme majeur / mineur / mineur mélodique / gitane / demi-ton / etc....
Vivant L
2006-11-07 16:00:04 UTC
RESONANCE §
Lo'rtie
2006-11-07 15:59:09 UTC
L'origine du nom des notes de la musique occidentale — do ré mi fa sol la si — se trouve dans un chant grégorien. Ce chant — Hymne de Saint-Jean —, écrit en latin, présente la particularité suivante : chaque vers commence sur un ton plus haut que le précédent : ainsi les notes correspondantes furent-elles nommées d'après la première syllabe de chacun des vers.



C'est un moine nommé Guido d'Arezzo — né en Toscane à la fin du Xe siècle — qui eut l'idée d'utiliser ces syllabes : cette appellation s'imposa en lieu et place de la notation alphabétique, toujours en vigueur dans les pays de culture germanique ou anglo-saxonne[1].



Voici le chant en question, suivi de la notation musicale :



Ut - queant laxis

Re- sonare fibris

Mi- ra gestorum

Fa- muli tuorum

Sol- ve polluti

La- bii reatum

S- ancte I- ohannes



L'ut, jugé trop dur à l'oreille, a été transformé en do par Bononcini en 1673 — d'après le nom du musicien italien Doni.
boubs63
2006-11-07 15:56:54 UTC
une phrase en latin mais qui commence par ut


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